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6 octobre 2012 à 18:09

Le Top 10 des buts d'OM-PSG

Le Top 10 des buts d'OM-PSG

Avant la grande affiche du Championnat de France entre Marseille et le PSG dimanche, nous vous proposons un Top 10 des buts inscrits entre les deux équipes au cours de leur courte mais sulfureuse histoire commune. Ce samedi, nous vous révélons les buts inscrits entre la sixième et la dixième place. Dimanche, à partir de 10 heures, le compte-à-rebours débutera entre les cinquième et première positions. Et vous, vous préférez lequel? 


6. RAVANELLI, VICTIME OU COUPABLE? 
Date : 9 novembre 1997 
Lieu : Parc des Princes 
Résultat : Victoire de Marseille, 2-1 
Le buteur : Laurent Blanc (sur pénalty)
 

Comment? Un penalty dans les dix buts les plus marquants de l'histoire des PSG-OM? Oui, mais pas n'importe quel penalty. Nous parlons probablement là du penalty le plus controversé de ces vingt dernières années en France. L'auteur de ce but, Laurent Blanc, n'en est qu'un personnage très secondaire. Nous sommes donc le 9 novembre 1997 et pour la première fois depuis la fin de l'ère Tapie, le choc PSG-OM prend également un relief sportif. Marseille, quatrième, est accueilli au Parc par le leader du championnat. Alors que le score est de 1-1 et que les cartons pleuvent de part et d'autre, Fabrizio Ravanelli, en une séquence, va devenir un héros marseillais pour l'éternité. Il déborde côté gauche et pénètre dans la surface de réparation. Eric Rabesandratana est à la lutte avec l'attaquant italien. Flairant le danger, le défenseur parisien lève les bras, comme pour signaler à M.Puyalt qu'il fait tout pour ne pas commettre d'action rédhibitoire. Inutiles et insuffisantes précautions d'usage. Ravanelli s'effondre dans le gazon. La chute est parfaite. A-t-elle été provoquée par un contact ou entièrement simulée? 

A l'époque, Charles Biétry, directeur des sports de Canal +, avait produit des images "inédites" quelques jours après le match, sur le plateau de l'émission Nulle Part Ailleurs. Selon lui, elles démontraient que Rabesandratana avait touché le talon de Ravanelli. Mais l'interprétation de Biétry ne fut pas partagée par tout le monde. En réalité, il est très difficile de dire si M.Puyalt a eu raison ou tort. Débat aussi vain que sans fin, en somme. Seule certitude, l'arbitre a bien sifflé le penalty, transformé par Laurent Blanc. Le but de la victoire pour les Phocéens (1-2), leur première au Parc depuis sept ans. Furieux sur le coup, les Parisiens n'ont pas décoléré après le match. Ils hurlent. De toutes ces sorties furibardes, on retiendra celle de Laurent Fournier: "On se fait entuber chez nous, c'est grave quand même". Curieux postulat. Comme s'il était plus ou moins grave de se faire entuber à domicile ou à l'extérieur. Mais Ravanelli, lui, n'a entubé personne. Il l'a toujours juré. De coupable, il se dressera même en victime, avec en parfait avocat son entraineur de l'époque, Roland Courbis, magicien de la tirade savoureuse et de la mauvaise foi assumée. Fabrizio lui a juré sur la tête de sa mère qu'il n'avait pas simulé. Alors, comment pourrait-on ne pas le croire, expliquera l'ami Roland? L'Italien, lui, clamera haut et fort son innocence dans L'Equipe. "Jamais je n'ai eu une réputation de tricheur en dix ans de carrière en Italie", affirmera-t-il. Tiens donc. En France, en revanche… Curieux, quand même, comme une fraction de secondes, une simple action, suffit à figer une carrière. Pour cette seule séquence, Ravanelli est devenu un héros ou un salaud. Dans la vie, finalement, tout est une question de point de vue... 

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7. SIMONE VERSION BATMAN 
Date : 5 mai 1999 
32e journée 
Lieu : Parc des Princes 
Résultat : Victoire du PSG, 2-1 
Le buteur : Marco Simone
 

Jamais l'Olympique de Marseille n'a été aussi près du sacre depuis celui de 1992 (celui de 1993 leur sera retiré, NDLR) qu'en ce printemps 1999. L'équipe de Roland Courbis est en tête du championnat avec un point d'avance sur Bordeaux à trois journées de la fin. Certes, lors de ce 32e acte (la saison en compte alors 34, la L1 étant à 18 clubs), l'OM doit se déplacer au Parc des Princes. Mais le PSG vit sa pire saison de la décennie. Il a changé deux fois d'entraineur, une fois de président, et végète en milieu de tableau. Autant dire que sa saison est foutue et quasiment fini. Que peut bien craindre Marseille de ce PSG-là? Pas grand chose a priori. D'ailleurs, à un peu plus de cinq minutes de la fin du match, les Provençaux mènent 1-0. Tout va bien pour eux. Depuis la 21e minute, ils mènent 1-0 grâce à Florian Maurice. Un but de Maurice au Parc, ce n'était pas si fréquent du temps où il jouait au PSG. C'est dire s'il jubile. Plus d'une heure plus tard, malgré un match plus que correct, Paris est toujours mené. 

Puis tout bascule en une poignée de minutes. A la 84e, Marco Simone met le feu au Parc. L'Italien trouve un point d'appui en Mickael Madar à vingt mètres du but de Porato, dans l'axe. Il est quasiment à l'arrêt lorsqu'il décoche une frappe du droit limpide qui vient tromper le portier marseillais. Ambiance délirante au Parc. Simone, heureux mais chambreur, vient fêter son but devant la tribune des supporters marseillais, à qui il exhibe son tatouage de Batman en soulevant son maillot. D'un coup, le Parc oublie tout. Le recrutement raté, la saison pourrie jusqu'à l'os, la catastrophe Biétry, le fiasco Giresse... A cet instant, il n'y a plus que Super Marco et cet OM dans les cordes, puis bientôt à genoux quand Bruno Rodriguez donne la victoire au PSG trois minutes plus tard. Pourquoi cette victoire vaut si cher aux yeux des Parisiens? Parce que c'est la première depuis neuf ans en championnat face à l'OM. Surtout, cette défaite fait perdre la tête du classement à Marseille, qui devra laisser le titre à Bordeaux, les Girondins venant chercher leur sacre en s'imposant... au Parc (2-3). Lequel peut donc se montrer plus ou moins accueillant, en fonction de son hôte... 

 

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8. SUSIC-CALDERON, LE BUT DE LA SURVIE 
Date : 21 mai 1988 
36e journée 
Lieu : Stade Vélodrome 
Résultat : Victoire du PSG, 2-1 
Le buteur : Gabriel Calderon
 

Lueur et décadence. Tel est le contexte de ce printemps 1988 pour l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain. Lueur d'espoir, pour les Phocéens, d'accrocher une place européenne. Dauphins de Bordeaux un an plus tôt, ils rêvaient du titre et Bernard Tapie avait recruté en conséquence, avec les arrivées de Klaus Allofs, Abedi Pelé ou Yvon Le Roux. Mais la mayonnaise n'a jamais vraiment pris, en dépit d'un bon parcours en Coupe des Coupes. Reste, donc, la perspective, faute de titre, d'accrocher une place qualification européenne. Le PSG se contenterait bien d'un tel horizon. Deux ans après le premier sacre de son histoire, le club de la capitale est au bord du gouffre. Les Parisiens occupent la 18e place du classement à l'heure de se déplacer au Vélodrome. Sachant qu'il ne reste que trois journées, Paris joue bel et bien sa peau. Deux hommes, symboles de la réussite pas si lointaine du PSG, vont se montrer décisifs à Marseille. Francis Borelli, d'abord. Le président parisien aime son club comme on aime un membre de sa famille. Ce matin-là, à l'hôtel, il intervient après la causerie tactique de Gérard Houllier. Il parle à ses joueurs comme à ses fils. Il leur dit qu'il les aime. Qu'il a confiance en eux. Des mots simples. Juste ceux que son groupe, méconnaissable et incapable d'aligner trois passes depuis des semaines, avait besoin d'entendre. En sortant de là, Philippe Jeannol lance un "vu la façon dont il nous a parlé, c'est sûr, on va gagner." Pas vraiment le genre de certitudes qui habitaient les Parisiens en cette période… C'est dire la force de persuasion des paroles de Borelli. 

Bernard Tapie n'a pas entendu les mots de son confrère des la capitale. Chambreur, provocateur, il décoche aux dirigeants parisiens un uppercut dont il a le secret dans les couloirs du Vélodrome, peu avant le coup d'envoi: "Je vous aurais bien fait un match nul pour vous arranger les gars mais ce soir, je suis obligé de gagner". C'était sans compter sur les mots de Borelli. Sans compter, surtout, sur la classe de Safet Susic. A 33 ans, le meneur de jeu yougoslave traverse la pire période de sa carrière parisienne. Il a même longtemps été écarté du groupe. Il rumine sa rancœur depuis plusieurs semaines. Ce 21 mai 1988, il va sauver son club, presque à lui tout seul. C'est lui, d'abord, qui ouvre le score à la 23e minute. Mais Jean-Pierre Papin égalise cinq minutes plus tard. Paradoxalement, le PSG ne doute pas, pour la première fois depuis bien longtemps. L'équipe est solide et solidaire. Elle sent que son destin, c'est de repartir avec trois points. Comme par magie, à moins que ce ne soit de la pure logique, à cinq minutes de la fin, Paris va marquer. Le but de la victoire. Celui qui le sort de la zone rouge. A l'origine de ce but, Safet Susic, bien sûr. L'esthète, ballon au pied, lève la tête, et dépose un caviar sur celle de l'international argentin Gabriel Calderon, qui fige Joseph-Antoine Bell sur sa ligne. Le banc parisien exulte. Tapie fulmine. Le PSG mettra quinze ans avant de regagner au Vélodrome. Mais ce succès-là, s'il n'est pas le plus glorieux de son histoire, pèse néanmoins très lourd dans la trajectoire du club. Sans ce deuxième but, sans Susic, Paris aurait peut-être fini en deuxième division. Quasiment un quart de siècle plus tard, il n'a toujours pas connu les affres de la descente. 

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9. TWIST AGAIN AU PARC DES PRINCES 
Date : 10 février 1991 
26e journée 
Lieu : Parc des Princes 
Résultat : Victoire de l'OM, 1-0 
Le buteur : Basile Boli
 

Ce but de Basile Boli est presque une anomalie dans le Top 10 que l’on vous propose aujourd’hui. La réalisation du défenseur de l’équipe de France, qui s’était mué en "serial buteur" cette saison-là (8 buts en Division 1), n’a rien de mémorable. C’est un but décisif, certes, puisqu'il permet à Marseille de s’imposer au Parc des Princes (0-1). Mais d’une importance relative dans la conquête du troisième titre de champion de France d’affilée de l’OM puisque le club phocéen comptait cinq longueurs d’avance – avec la victoire à deux points - sur son dauphin monégasque avant le coup d’envoi. Niveau esthétique, ce n’est pas vraiment ça non plus. L'ancien Auxerrois y est allé d’une reprise opportuniste au cœur de la surface de réparation de Joël Bats. Non, ce but de Boli, inscrit à la 71e minute de cet avant-dernier  PSG – OM de l’ère Borelli (ndlr : il y aura un 8e de finale de Coupe de France disputé quelques semaines plus tard), n’a gagné sa place dans ce Top que par ce qui s’est passé avant même que Chris Waddle arme son pied gauche sur un corner appelé à trouver la tête de Carlos Mozer, puis Basile Boli. Il reste une vingtaine de minutes à jouer quand Marseille obtient le coup de pied de coin. Un arrêt de jeu force Waddle à patienter avant d'armer son pied gauche. Si une bonne partie du Parc des Princes s’est déplacée ce dimanche après-midi pour voir l’OM et ses stars, les supporters parisiens sont là et donnent de la voix. A l’image de la Tribune Boulogne qui, voyant l’Anglais les mains sur les hanches, décide de l’occuper en lui fredonnant un air bien connu, mêlant son patronyme à quelques noms d’oiseaux. Chris Waddle, showman attitré de l’OM, ne se démonte pas. Et entame quelques pas de danse, mimant dans le même temps la gestuelle d’un chef d’orchestre devant les supporters parisiens peu habitués à ce type de réplique. Une réplique en deux temps puisque Waddle mettra un point final à l’histoire sur le corner suivant. 

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10. FIORESE, GUEULE DE BÊTE NOIRE 
Date : 30 novembre 2003 
15e journée 
Lieu : Stade Vélodrome 
Résultat : Victoire du PSG, 1-0 
Le buteur : Fabrice Fiorèse
 

Qu'il s'agisse des Marseillais ou des Parisiens, les supporters des deux clubs ont toujours eu leurs têtes de turc favorites dans l'autre camp. On ne prend ainsi pas trop de risques en affirmant qu'Eric Di Méco compte parmi les Phocéens les plus détestés de l'histoire dans la capitale. Avant de rejoindre la Canebière en 2004, Fabrice Fiorèse pouvait lui aussi se targuer d'une jolie "cote d'amour", dans l'autre sens, à Marseille. Peut-être parce qu'il était devenu un des chouchous du Parc et de son tempérament. Sans doute, aussi, parce qu'il a incarné un PSG qui alignait les succès face à l'OM, inversant le rapport de forces des années 90. C'est donc peu dire que le Vélodrome a souffert en ce 30 novembre 2003 lorsque, à 70 secondes de la fin du temps règlementaire, Fiorèse est venu crucifier l'OM sur un contre mené tambour battant. L'ancien Guingampais n'a plus eu qu'à pousser le ballon au fond du but de Vedran Runje, qui n'avait pu que repousser la frappe de Pedro Pauleta. La saison précédente, c'est lui, déjà qui avait marqué le but de la qualification contre Marseille en Coupe de France, lors de la prolongation, alors qu'il revenait tout juste d'une suspension de trois matches pour une grossière simulation. Une vraie gueule de bête noire, ce Fiorèse. Neuf mois plus tard, il signera donc à Marseille. Il y fera un four. Etonnant, non? 

Commentaires

F.C.C.M vient de remporter le trophée 1000000 visites plus de 5 ans
[Sujet supprimé] plus de 7 ans
Houda Jungfräulich Schön Wapa a commenté A.J.Frignicourt plus de 7 ans
1-3
Rs Orgeval As / FCCM1 plus de 8 ans
Rs Orgeval As / FCCM1 : résumé du match plus de 8 ans
0-3
FCCM1 / Rs Orgeval As plus de 8 ans
FCCM1 / Rs Orgeval As : résumé du match plus de 8 ans
2-1
Dormans Sc / FCCM1 plus de 8 ans
Dormans Sc / FCCM1 et FCCM2 / Vitry FC 2 : résumés des matchs plus de 8 ans
0-2
FCCM2 / Vitry FC 2 plus de 8 ans
0-3
FCCM1 / Esternay Us plus de 8 ans
FCCM1 / Esternay Us et Sermaize Uss2 / FCCM2 : résumés des matchs plus de 8 ans
2-0
Sermaize Uss2 / FCCM2 plus de 8 ans
14-3
Esperance Remoise / FCCM1 plus de 8 ans
Esperance Remoise / FCCM1 : résumé du match plus de 8 ans